
« Ainsi, herbes et arbres, bois et forêts sont impermanents et, par conséquent, nature de Bouddha. L’homme, corps et esprit, est impermanent et nature de Bouddha. Pays et terres, montagnes et rivières sont impermanents et nature de Bouddha. »
Dôgen – La Voie du zen
La contre-vérité (dès l’Antiquité) / a dénaturé ses écrits / enterré le sombre Héraclite dans le seul sable mouvant / ses grains innombrables / qui filent depuis lurette / aux rythmes des tamis qui n’amassent que dalle…
Elle n’a (donc) retenu qu’un flux / coulant / d’atomes et de choses / sans platanes / qui passent à travers les mailles…
Ainsi va (il est vrai) l’homme (au tic-tac de l’horloge d’Issac) / son filet lancé en vain sur toutes les faces de la terre et du ciel [en vain / car ne cessent (en effet) de creuser les vers et passer les nuages]…
Qui eux aussi (grâce aux pêcheurs et gouttelettes) plongent dans son fameux « même fleuve » / dans lequel « deux fois » / « on ne peut pas descendre ».
Vidéo prise près de la commune de Vauvenargues, située sur le versant nord de la montagne Sainte-Victoire