C’est d’une semaine à Aix-en-Provence et à la montagne Sainte-Victoire, sur les pas de Cézanne, qu’est né ce poème.
Au plus près de Cézanne
Aujourd’hui / bien décidé / j’arpente / ma palette à la main / l’ayant en ligne de mire / en vue de…
Mais soudain dans le ciel / il n’est plus (le saint mont).
Et me voilà (maintenant qu’il a disparu) comme un pinceau à l’arrêt.
Mais le désir (et l’angoisse) me pousse (me tire) / alors je me hâte de nouveau / d’un pas devenu plus fébrile.
Car j’ai le vif espoir / (à chaque tournant) de le voir surgir de nouveau / mais hélas : chaque nouvel horizon me laisse croire qu’il n’était qu’un mirage / mais soudain…
… au milieu du chemin / quelques couleurs.
Voilà donc ce qui me manquait (pinceau que je suis avec ma palette) pour témoigner de ce mont invisible.
Pour faire voir à tous qu’il est toujours là (a toujours été là) / et visible d’où que l’on soit.
Alors / sur le ciel vide / telle une toile bien tendue / j’ai crié Victoire.
DIAPORAMA SUR LA MONTAGNE SAINTE-VICTOIRE