En août 2018 est sorti Reggatta de Blanc (le reggae hors Jamaïque) aux éditions Le Mot et le Reste. À savoir un livre où il est question – à travers cent chroniques de titres issus de 45-tours ou de maxis – de l’appropriation des musiques jamaïcaines par des artistes de pop, de rock, d’electro… À savoir un livre qui explore et nous donne à entendre les musiques hybrides nées de cette rencontre.
La quatrième de couverture
L’amateur éclairé, devant l’extrême éclectisme des titres choisis, peut de prime abord ressentir une légère impression d’égarement. Que partagent des morceaux comme « Ob-La-Di, Ob-La-Da » des Beatles, « African Reggae » de Nina Hagen ou « Twist And Crawl » de Death in Vegas ? À l’origine, un vent de liberté a soufflé sur une île des Antilles et emporté avec lui au-delà des Caraïbes des sonorités ska pour venir dissiper le smog anglais. Dans les quartiers populaires de Londres, le beat jamaïcain se mêle naturellement aux sonorités punks. Le Clash, les Ruts, les Members ou les Slits trouvent dans le reggae un nouveau terrain de jeu. De la même façon, le dub de King Tubby gagne les musiques électroniques dès les années quatre-vingt-dix. Le trip-hop voit ainsi le jour avec une multitude de groupes tels que Massive Attack ou Portishead. Reggatta de blanc, du nom du deuxième album de Police, donne à entendre d’une autre oreille le message métissé d’une bouteille jetée à la mer.
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Découvrez les cent titres chroniqués dans Reggatta de blanc
Revue de presse
À consulter sur le site de la maison d’édition Le Mot et le Reste
Extrait et Version numérique
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