I-Dentités est une association odonto-stomatologique anthroposophique française. Déclarée en août 1997, elle regroupe des personnes désirant effectuer un travail de recherche et de diffusion à partir d’une synthèse de données  médico-dentaires universitaires, anthropologiques, psychologiques, biochimiques, botaniques… Dans ce cadre, l’association organise des colloques, des cycles d’enseignements ou de formation continue.

Du 26 au 29 septembre 2019, I-Dentités a justement organisé son 5ème Congrès Médico-Dentaire International à Nouan-le-Fuzelier, en Sologne, ayant pour titre : « L’être humain, l’espace et le temps, à travers le langage.»

Les organisateurs m’y ayant convié, j’ai eu le plaisir de présenter une conférence faisant le lien, du point de vue anthroposophique, entre le fer et la parole. À suivre, vous trouverez  l’abstract en anglais – le congrès s’étant déroulé en anglais du fait des différentes nationalités des participants –, ainsi que mes notes, cette fois en français.

AN IRON SPEECH (ABSTRACT)

conférence : parole de fer (an iron speech)

In our materialist time, speech is often approached only from an anatomic and physical point of view. Admittedly, it can be described through its two essential components : phonation and enunciation. One can as well describe the various « centers of speech » located in the brain. But once we went through with this approach, we can obviously feel that it does not come down to this. We feel that something else is at stake in speech. It is clear that man commits itself totally in it. It signs not only his humanity, but also the singularity of each human being.

It is the reason why, to help us really understanding speech, it is interessant to broach it from the anthroposophic point of view.

According to the anthroposophic approach, man cannot be reduced to his physical body, and Steiner, highlighting the four bodies out of which we are constituted (physical body, etheric body, astral body, and ego, or « I ») allows us to better understand the human being, as well as his speaking, in all of his dimensions. Our four bodies may be seen as supports for spiritual, for it, coming from another world, could incorporate and reveal itself as a « verb ».

Steiner also highlighted the bond that links us to metals. The metal linked to larynx, the speech organ, is iron (also in relation to gallbladder).

Iron, greatly present on Earth, and which played an essential role in humanity history, is indispensable to all of nature kingdoms. To man, as well as to superior animals, it is vital for lung and limb formation, the one of skeleton, voice sound and conscious physiological life.

Being central to hemoglobin formation, it constitutes the basis of breathing. It allows metabolism to be active and to produce heat, movement and defense reactions. Metal of the incarnation, it allows us not only to be present on Earth, but also to be active and conscious.

In the human being, the mineral nature of iron has to be surmounted by the ego. This struggle with iron is going to allow the self-assertion. Thus, this metal signs the life of every human being on Earth, from his first inhalation, at birth, to his final breath.

From the functional tripartition point of view, as Steiner taught us, speech is linked to the rhythmic system (breathing/blood circulation) and more particularly to larynx, which is in relation to iron, as was mentioned previously.

In this rhythmic zone that is larynx, thought (belonging to the neuro-sensitive system) and action (belonging to the metabolic system) meet and give birth to speech. It can be said that it is an iron process transformed at the spirit level. All of iron qualities (spirit of initiative, energy, strength, self-confidence) can be found in speech.

If iron allows, through muscular strength, to act on our environment and to use our body for voluntary action, speech, when separated from body, can be the tool of a spiritual fight. Especially at the world’s service, that has to be changed and transformed. Hence the importance to incorporate the iron process in an harmonious way to have a right action, but also a right speech, acting with relevance on the world.

Men just need to be listened to know who you are dealing with, and how iron processes unveil themselves in everyone’s speech. From the martial-type individual to the one presenting a weakness of the iron process in himself.

Backed by this approach, from this bond between speech and iron, we can completely use the latter in therapeutics. By acting on a general level, iron will permit to speech linked to it to benefit from its action. Different types of iron can then be used : Ferrum metallicum, Ferrum sidereum, Scorodite. Iron can also act specifically on larynx in the form of iron pyrite or anis-pyrite.

CONFÉRENCE : UNE PAROLE DE FER

Héphaïstos

Héphaïstos par Rubens

INTRODUCTION

À notre époque matérialiste, la parole n’est souvent abordée que d’un point de vue anatomico-physique.

Certes, on peut constater, un an après la naissance, quand l’homme commence à se tenir debout, un abaissement du larynx, un phénomène donc purement physique, qui va rendre possible la production de sonorités vocales.

Et on peut décrire la parole à travers ses deux composantes essentielles, la phonation et l’articulation. La phonation reposant sur les vibrations des cordes vocales sous l’action de l’air (la fréquence de ces vibrations déterminant la hauteur du son) et l’articulation reposant sur la cavité buccale, qui fonctionne comme une caisse de résonance, où vont intervenir de façon mécanique les lèvres, les dents, la langue, l’épiglotte, le palais (l’articulation étant déterminée par les modifications de la position ou des mouvements de ces derniers). Et en fonction de ça, on peut constater que, par exemple, pour prononcer la voyelle « A », la cavité buccale doit être large et homogène, alors que pour prononcer la voyelle « I », la cavité buccale est subdivisée par le soulèvement de la langue.

On peut également décrire les différents « centres de la parole », localisés à différents endroits du cerveau, reliés les uns aux autres par des réseaux d’associations complexes. Le centre moteur de la parole par exemple, situé sur le cortex frontal gauche,  permet la coordination des processus moteurs qui jouent un rôle dans la formation de la parole. Ou encore le centre sensitif (situé sur la circonvolution supérieure du lobe temporal), ou le centre visuel de la parole (situé sur le lobe pariétal).

On peut également constater que si la parole est liée à la cavité buccale et au cerveau, et elle est aussi liée à l’intégralité du corps, puisque la position allongée, par exemple, modifie la couleur de la voix.

Mais une fois que l’on a été jusqu’au bout de cette approche anatomico-physique, on sent bien que la parole ne se réduit pas qu’à cela. On sent qu’il se joue autre chose dans la parole, au-delà de sa matérialité. Force est de constater que l’homme engage tout son être dans la parole. Et non seulement, cette parole signe son humanité (les animaux sont capables de produire des sons, mais ils ne possèdent pas de langage ayant une signification riche en contenu et en pensée), mais elle signe également la singularité de chaque individu (bien que nous soyons des millards, il n’y a pas deux voix identiques).

C’est pourquoi, pour nous aider à saisir la parole dans son essence et toutes ses dimensions, il est intéressant de l’aborder du point de vue de l’anthroposophie.

LA PAROLE EN LIEN AVEC LA QUADRIPARTITION CONSTITUTIONNELLLE ET LA TRIPARTITION FONCTIONNELLE

Selon l’approche anthroposophique, l’homme ne se réduit pas qu’à son corps physique. Steiner a mis en évidence les différents corps qui nous constituent. Le corps physique, le corps éthérique, le corps astral et le « Je » (l’organisation du moi). Et la parole entretient différents liens avec ces différents corps.

Dans l’introduction, on a pu voir comment la parole était liée au corps physique, à travers les organes de phonation, le cerveau, etc…

La parole entretient également un lien avec le corps éthérique, puisque non seulement elle repose sur différentes fonctions et qualités physiologiques reposant sur l’élément eau (ne serait-ce que la salive, qui joue un rôle de lubrifiant essentiel pour la déglutition mais également pour la parole), mais on peut également la voir comme témoignant des forces de vie qui nous habitent.

Elle entretient aussi un lien avec le corps astral, puisque non seulement elle repose sur l’élément air et sur un certain nombre de cavités (là où c’est plein, c’est le monde du silence), mais elle est également liée au psychisme Elle traduit les émotions que nous pouvons ressentir. La peur, par exemple, peut s’entendre dans la voix.

Elle entretient enfin un lien avec le « Je » Comme je l’ai évoqué précédemment, chaque être humain a une voix unique. Elle signe vraiment notre individualité. Et de nombreuses dimensions de notre identité et de notre personnalité peuvent être révélées par notre voix. Et notre parole, la manière dont nous nous exprimons, détermine qui nous sommes, nos intentions, notre façon de penser…

Ainsi est mis en évidence la part psychospirituelle de la parole. Et nous pouvons même voir nos quatre corps comme les supports du spirituel, pour que celui-ci puisse s’incorporer et se manifester en tant que « verbe ».

Du point de vue de la tripartition fonctionnelle, la parole est en lien avec le système rythmique (respiration et la circulation). La parole est dépendante du processus respiratoire des poumons, et plus précisément, elle est en lien avec le larynx, qui est véritablement le siège de la parole. Le fer jouant un rôle essentielle au niveau du systéme rythmique, la parole va donc entretenir un lien privilégié avec le fer.

C’est ce que je vais m’appliquer à mettre en évidence, mais avant, je me dois de présenter le fer de façon générale.

LE FER

Le fer est très présent sur Terre. Le noyau de la Terre est composé essentiellement de fer et de nickel. On considère que la teneur en fer du globe terrestre est de 35%. La croûte terrestre, quant à elle, en contient 4,7 %. C’est le quatrième élément le plus répandu après l’oxygène, la silice et l’aluminium. On le retrouve dans toutes les roches et dans tous les types de sol, et il entre dans la composition d’un grand nombre de minerais (les sulfures, les oxydes, les carbonates, les hydrates). On ne trouve du fer à l’état natif que dans la petite île de Disko (à l’ouest du Groenland). Et sous forme cosmique (le fer météorique).

Le fer est un métal argenté, non toxique, sensible à la lumière, mou, ductile, élastique et soudable. C’est un mauvais conducteur électrique. Il a un point de fusion élevé (1808°) et son point d’ébullition se situe au environ de 3000°.

LE FER DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, SA SYMBOLIQUE, SON LIEN AVEC MARS

Le fer a joué un rôle important dans l’histoire de l’humanité. Il est connu de presque toutes les civilisations. Lorsque l’homme a su le maîtriser, il est passé de l’âge du bronze à l’âge du fer (il commence au environ de 800 ans avant JC et se termine au premier siècle de notre ère). Difficile à extraire et à travailler, c’est le métal de la force (en lien avec les machines, les outils, les véhicules, les armes, les armures) et du développement économique. On travaille la terre avec des outils en fer, on en fait des armes pour conquérir des territoires. L’ère industrielle est passé par le fer. C’est d’ailleurs le deuxième matériau le plus utilisé dans le monde après le bois. Sa maîtrise a permis à l’homme de s’affirmer et transformer le monde.

Dans la mythologie greco/latine, il est en lien avec Héphaïstos/Vulcain, le forgeron, et Ares/Mars, le dieu de la guerre. C’est le métal de l’action humaine, c’est le metal du « faire ». Différentes qualités peuvent lui être associées : dynamisme, ténacité, combativité, puissance, force, solidité, impulsion, volonté… Des expressions expriment bien ces qualités : « Battre le fer quand il est chaud », « Une main de fer dans un gant de velours », « croire dur comme fer », « le fer de lance », « le rideau de fer »…

La Terre est née du cosmos, et donc, elle lui est bien évidemment liée. Et il existe une correspondance entre les métaux et les planètes (dans les anciennes cultures, les métaux étaient considérés comme le reflet de forces cosmiques et planétaires). La planète correspondant au fer est Mars, qui d’ailleurs est riche en fer. Et la couleur correspondant à Mars et au fer est le rouge (le jour de la semaine, le mardi ; la note de musique, le do).

LE FER DANS L’ORGANISME HUMAIN

Le fer est indispensable à tous les règnes de la nature et à l’homme. Il joue un rôle essentiel dans la vie végétale, animale et humaine. Sans le fer, la chlorophylle ne pourrait pas se former et la plante ne pourrait pas s’édifier.  Les cendres de toutes les plantes contiennent du fer, et certaines d’entre elles en contiennent particulièrement (anis, ortie, épinard…). Le règne animal serait également inconcevable sans le fer. En son absence, il n’y aurait ni sang rouge, ni respiration de l’air.

Pour ce qui est de l’homme, le fer (le seul métal que l’on retrouve de façon pondérale dans l’organisme humain ; on a entre 2,5 et 5 grammes de fer en nous) est indispensable à la formation des poumons et des membres, à celle du squelette, à la sonorité de la voix et à la vie psychologique consciente. Se trouvant au centre de la formation de l’hémoglobine, il constitue la base de la respiration de l’air en l’homme. En lien avec le système rythmique, c’est le métal de la respiration et de la circulation, comme on l’a déjà évoqué. Il permet également au métabolisme d’être actif et de produire de la chaleur, du mouvement et des réactions de défense. On ne peut pas faire de mouvement sans fer (c’est un composant de la myoglobine qui permet le transport l’oxygène au niveau des muscles). Les animaux supérieurs et l’homme, en s’appropriant le fer, ont ainsi conquis l’oxygénation, mais aussi la chaleur, la structuration, l’articulation, la formation d’un squelette interne, la pénétration d’une âme (la conscience est liée au fer). C’est le métal de l’incarnation. Lorsque le fer est bien intégré par l’homme, il lui permet non seulement d’être présent sur terre, mais aussi d’être actif (de se réaliser en faisant), d’être conscient et de résister aux agressions de l’extérieur (à armes égales avec la « planète fer »). Il signe véritablement notre vie sur Terre, du premier inspire, à la naissance, jusqu’à notre dernier souffle.

La nature extérieure minérale du fer (le corps ne peut pas synthétiser du fer par lui-même) doit être surmontée par le « Je ». En effet, l’organisation du « Je » doit sans cesse dompter, assimiler et métamorphoser le processus fer dans le sang pour que nous puissions exister en tant qu’être humain, et que nous puissions être actif. Ce faisant,  cette lutte avec le fer, va permettre la maîtrise et l’affirmation de soi.

S’il existe, comme on l’a vu, un lien entre les métaux et les planètes, il existe également un lien entre ces derniers et les organes, et le fer est lié à la vésicule biliaire. Du point de vue physiologique, le système hépato-biliaire est au centre du métabolisme du fer. Le fer stimule le flux biliaire ainsi que sa fonction digestive. La bile à son tour stimule la résorption de fer. Et du point de vue anthroposophique (mais également en médecine chinoise) foie/vésicule, tels les chefs d’orchestre du système métabolique et des membres, permettent de métamorphoser les pensées en actes. D’être actif, d’agir sur l’environnement. On retrouve là toute la dynamique et la symbolique du fer.

FER ET LARYNX

Non seulement le fer (ou plus exactement le processus fer) agit de façon  générale sur l’être humain, sur le « Je » et a un lien particulier avec la vésicule biliaire, mais il est également lié au larynx, l’organe du langage humain, comme je l’ai évoqué plus haut.

La faculté de parler ne s’est développée au cours de l’évolution qu’avec la vie terrestre et la respiration. La vie terrestre et la respiration étant particulièrement liées au fer, la parole et son organe qui lui correspond entretiennent donc, tout naturellement, une relation privilégiée avec le métal de Mars (ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le chakra de la gorge est en lien avec Mars).

Les processus fer sous l’influence de Mars marquent le larynx et confèrent voix et langage. Dans cette zone rythmique qu’est le larynx, la pensée et l’action (la pensée appartenant au sytème neuro-sensoriel et l’action au système métabolique) se rencontrent et donnent naissance non pas au mouvement mais à la parole. On peut dire que la parole est un processus fer métamorphosé au niveau de l’esprit. Et ce sont toutes les qualités du fer (l’esprit d’initiative, l’énergie, la force, la confiance en soi…) que l’on peut retrouver dans la parole.

Ainsi, les processus fer intégrés à l’ensemble de l’être, et en lien particulier avec la vésicule et le larynx, vont non seulement déterminer l’action mais aussi la parole des hommes, qui elle-même va agir sur le monde.

Si le fer permet, par la force musculaire, d’agir sur notre environnement, d’utiliser son corps pour l’action volontaire ; la parole, elle, dégagée du corps, peut être l’instrument d’un combat spirituel. Notamment au service du monde, qu’il convient de changer et de transformer.

D’où l’importance d’intégrer le processus fer de façon harmonieuse pour avoir non seulement une action juste, mais également une parole juste, agissant avec justesse sur le monde.

Et il suffit d’écouter les hommes pour savoir à qui ont à affaire, et comment se dévoilent les processus fer dans la parole de chacun.

Par exemple, l’homme d’action, le type martial, où les processus fer sont particulièrement présents et actifs, a une voix claire et forte, une bonne articulation et des dons oratoires. Il ne se perd pas en paroles inutiles. Sa parole est ordre. Ses communications sont courtes et précises, sans fioritures. Après avoir vaincu, César déclare : « Veni, Vidi, Vinci. » Un type volontaire peut se montrer bon orateur. Il sait trouver le mot juste, sait décrire les choses de façon évocatrice, sait être convainquant et éveiller les énergies. Il sait également démasquer et réprimander les faiblesses, animer la conversation par de violentes oppositions. Le type martial a toutes les chances de sortir vainqueur des joutes oratoires.

Dans son traité L’Harmonie du monde, l’astronome/astrologue allemand Johannes Kepler exprime, en termes musicaux, les connexions entre le physique et le spirituel. Selon lui, l’harmonie de la musique reflète celle de l’univers. Et dans son chœur céleste, la planète Mars est en lien avec la voix de ténor. Il est intéressant de constater qu’un ténor, au figuré, est une personne qui jouit d’une grande renommée, et qui, par son talent, son savoir-faire, occupe le devant de la scène dans son domaine ou sa spécialité. On parle d’un ténor du barreau ou de la politique.

Mais cela peut aller jusqu’à l’excès. Et cet excès de processus fer amènera l’individu à crier et à ressentir un besoin incoercible de parler, avec insistance afin de convaincre son auditoire, afin d’amener les autres à adopter ses convictions. L’écoute n’étant pas son fort, il n’aimera pas se laisser interrompre, et il fera en sorte que la force de sa parole atteigne profondément et directement ses auditeurs (le langage est une projection de soi-même, telle une lance). Cette parole, qui peut aller jusqu’à l’agressivité, sera le reflet d’un psychisme trop sous l’emprise du fer. Le type martial à l’excès, possédé par sa volonté, marqué par des traits de caractère excessivement viril, fera entendre une voix, aiguë, rude et forte (il sera d’ailleurs plus sujet aux laryngites).

Alors qu’un individu, ayant une faiblesse du processus fer, aura une voix faible, des risques de troubles de l’articulation, des inhibitions au niveau du langage, voire un bégaiement. Il est fort probable que d’un point de vue physique, cet individu soit anémié. Et d’un point de vue psychique, « délaissé par le fer », il aura tendance à être anxieux, à craindre les forts mouvements de l’âme et les sentiments passionnés, à fuir les contradictions et les querelles, à être incapable de se défendre, à manquer d’énergie et à être facilement abattu devant l’adversité. Cette individu, au « Je » faible, sera d’une certaine façon psychiquement anémique, et cela s’entendra dans sa voix.

THÉRAPEUTIQUE

Fort de cette approche, de ce lien entre la parole et le fer, on peut tout à fait utiliser ce dernier en thérapeutique.

On peut utiliser le fer d’un point de vue général qui, en agissant au niveau de tout l’être, permettra à la parole qui lui est liée de bénéficier de son action.

Ferrum metallicum

Un fer préparé sous forme de miroir métallique pour agir sur les processus fer à tous les niveaux (quadripartition et tripartition).

Ferrum sidereum

Un fer météorique qui, de par son geste, permet à un individu d’être mieux incarné, et donc d’être plus volontaire et actif.

Scorodite

Un arséniate de fer naturel (arsenic + fer). L’association avec l’arsenic rend ce fer particulièrement intéressant lorsqu’il y a de l’angoisse qui accompagne un manque de confiance en soi, une incapacité à prendre des décisions…

Le fer peut agir également de façon spécifique sur le larynx sous forme de deux souches.

Pyrite de fer

Un sulfure de fer naturel (soufre + fer). La maîtrise du soufre par le fer donne la forme géométrique de la pyrite de fer, qui se présente sous forme de cube. On peut faire l’analogie avec St Michel et le dragon, qui avec sa lance de fer maîtrise le dragon lié au soufre (il crache du feu).

La pyrite de fer est le remède-type de la zone trachée/larynx. C’est un médicament qui sera utile en cas de laryngite, mais aussi en cas d’extinction de voix, d’enrouement. Lorsque que l’on constate une fragilité de la voix, notamment chez les chanteurs ou les professeurs. La pyrite sera également intéressante en cas de troubles du langage, en accompagnement d’une rééducation phoniatrique ou dans la prise en charge d’un bégaiement.

Anis-pyrite

Une association de pyrite de fer, d’anis vert (pimpinella anisum, fructus) et de canne à sucre (saccharum officinale, tostum).

Grâce à l’anis et au sucre (chaleur), anis-pyrite est plus assimilable que la pyrite seule. Cette souche sera intéressante en cas de laryngite, d’enrouement, de voix rauque, de toux laryngées et comme traitement de fond de la voix (orateurs).

pyrite de fer

Pyrite de fer